L'aimer, c'est comment ?
Le meilleur secret de santé ?
Aimez-le et communiquez avec lui !
texte extrait de : "médecines douces pour animaux" de Marie-France Muller (docteur en psychologie et naturopathie qui s'intéresse au développement des potentialités de l'être)
J'ai découvert chez les animaux tant de qualités étonnantes, et pas seulement chez les chiens et chats, aussi chez ceux qu'on dénomme avec mépris "volailles" dont je soupçonne que la bétise qui leur est généralement attribuée n'est que le reflet du regard vide qu'on leur porte généralement : nous restons étonné de la réflexion dont nos amis à plumes font preuve, de leur demande de calineries et de l'attention qu'ils se portent mutuellement en cas de besoin. Je pense que le sentiment de totale sécurité que tous ressentent en notre présence y est pour beaucoup. Qui aurait l'idée de comparer le comportement d'un prisonnier traité sans le moindre respect, qui plus est condamné à mort, avec celui d'un homme libre et heureux de vivre ?
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La violence dont souffre notre monde, le manque criant de simple "humanité" que nous décrivent si généreusement les journaux télévisés, ne prendrait-elle pas aussi sa source dans cette habitude que l'on donne aux enfants de ne pas respecter l'animal, ou du moins certains animaux et pas d'autres.
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"Mais non, chéri ... Un canard, c'est fait pour être mangé. Un canard c'est bête : il ne comprend pas et ça ne lui fait pas mal !"
Et comme intuitivement les enfants reconnaissent en l'animal des sentiments, des émotions, des souffrances et des joies analogues aux leurs, certains s'endurcissent, puis passent aux humains... Il y a en cela une inélucatable logique :
Ce que l'homme fait aux animaux, un jour il le fait à ses semblables !
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D'ailleurs, les plus éminents criminologues reconnaissent dans la violence faite aux animaux l'un des précurseurs de la criminalité future : l'enfant qui martyrise son chien finit un jour par tuer un animal ; ce premier échelon franchi, il continue sa progression dans la pulsion criminelle, laquelle aboutit souvent à la torture, au viol, et au meurtre. C'est ainsi que les scientifiques endurcis par l'expérimentation animale ne voient guère de raison de ne pas passer au stade supérieur : cela c'est fait, cela se pratique de nos jours.
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Quant aux soins à donner aux animaux, ils commencent par une manière de se rencontrer, de communiquer aussi. Sachez-le, un animal ne ment pas : il est vrai par nature ! Cultivez ce contact d'être à être, respectueux, tenant compte de la différence certes (tout anthropomorphisme est préjudiciable aux deux), mais excluant tout sentiment de supériorité de l'un par rapport à l'autre. Parlez-lui, avec vérité : si vous lui mentez,il le sait et se comportera en fonction de ce qu'il sait être votre réalité .
Dites-lui, par exemple, ou pensez " Je porte en moi l'univers, toi aussi. Je te respecte comme un frère en ce monde manifesté, alors toi, veux-tu me respecter ? J'ai confiance en toi et tu as confiance en moi : si tu le veux, soyons amis !